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Refrain :
Aucune trace d’empathie devant tant de brutalité
notre indifférence est une claque dans la gueule de l humanité
Corrida pas d’ça !
Corrida casse toi !
Corrida barre toi !
Corrida basta !
Égalité ? ça ne marche pas les dés pipés
On ne dit pas corrida mais carnage prémédité
1ER COUPLET :
jʼcommence ce son un soir dʼhiver, retenti lʼposte,
Pour me réchauffer, un feu de camp avec les livres de Francis Wolff
Je brandis diverses antistrophes
la corrida, mauvais spectacle où les gentils morflent
où les bandits sortent en héros respectables
dis-moi, comment rester calme devant tant de discorde ?
loupé ! C’est parti, on va retoucher l’scénar
ce soir, lʼoppresseur n’va pas se recoucher peinard
Leur vie est sale comme Joao Moura
J irai pisser sur sa tombe quand Joao mourra
Jʼcrois quʼil va adorer, pour n’pas dire « kiffer »
Quel comble pour un matador de se sentir piqué
Hey! Hola amigo ! dis-toi que partis nos lutteurs
plane une mauvaise humeur, devant les tueurs d animaux
La honte, ils sont vraiment pas nets
Ce n’est pas le taureau, mais ces fumiers qui devraient avancer en baissant la tête
C’est triste regarde les, prends la peine, les victimes ne lʼpeuvent pas, sinon elles te parleraient, du sadisme de ces humains ancrés dans la haine
De ce quʼon leur fait subir avant même lʼentrée dans lʼarène
Du fait que l’on affaiblit leurs corps, ce qui fait la diff’
Ils parleraient dʼtraitrise, de leurs cornes sciées à vif
Dʼimages dignes dʼun abattoir, si triste tu sais
Dʼanti-inflammatoires, pour que la torture puissent durer !
Du long transport sans nourriture ni breuvage
De leurs fioritures pour mieux cacher cette honte en sport
Des sacs de ciments qu’ils reçoivent sur le dos
Des flaques si denses, de sang, des chevaux, des accidents,
Et j'en passe ! Des vertes et des pas mures, plutôt des entailles, des coups fermes et des fractures
Par pur sadisme, faut que l’on se prononces, quand lʼinjustice sature, car ça dure depuis trop longtemps !
2EME COUPLET :
J ‘arrive sur les afioc, un tacle, ou une baffe de padre
Un ultime rappel, avec moins de tact que Cabrel
Après ces vérités range tes arguments bidons, on mʼa dit, « soit prudent fiston ces vers ils dérangent »
Cʼest vrai que je suis peut-être sévère, et très franchement leurs menaces me font ni chaud ni froid
Il sʼavère quʼelles proviennent de leurs retranchements, ils sentent venir la fin de la corrida
Cette dernière, un spectacle pour pervers, sʼinventant en la personne du taureau un adversaire, un fauve un être dangereux,
Mais faux ! Seuls les hommes sont des traitres dans ce jeu
De sadiques humains, avides dʼhémoglobine
Protégés par les forces de lʼordre, amis des gros lobbys
Les plus assassins de lʼéthique, destructeurs de notre planète, pas net, donc face à ça jʼai pris
Non pas le taureau par les cornes, de quoi me parler vous ? Chez nous cʼest le torero que lʼon prend par les couilles !
Le tueur qui nous fera kiffer nʼest pas encore né
On ne crie pas « olééé » tant que ce guignol n’est pas encorné.
Voila encore des belles paroles me dira tʼon
Mais qui font moins de mal que leurs maudits harpons
Personne ne veut de cette horreur mais l’état la protège
Déni de démocratie de plus sur leur étalage grotesque
Et saviez vous, que cʼest de lʼargent publique
qui finance la corrida ? Oui le salaire de ces pitres, que ces derniers dépassent parfois 100 000 euros ? Plusieurs tueurs par date et les fafs sʼempileront
Que la France, reste un des derniers pays autorisant la torture en spectacle, ces actes terribles,
Malgré pas loin de 80% contre
Rien a foutre, tant que lʼétat y trouve son compte
A la mémoire de Jean-Pierre Garrigue, Onyx, et pour toutes les victimes animales..
… On continue le combat !
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Je dessine ces mots à l’encre noir, le tonnerre gronde, me surplombe
Un stylo entre moi et le portrait sombre de ce monde
Ténor, j’dompte mes ombres, traduis des peines énormes
j’mets de l’ordre, j’compte les tombes, rature mes plaies… dès lors…
...J’me suis fais sans les beaux diplômes, pas un prodige au micro, mais d’jolis crocs
pour survivre dans cette maudite faune
Parfois j’ai pas les mots qu'il faut, j ai beau chercher même dans ces gros dico
pour traduire ce que je ressens y’a pas d’émoticône
loin de ce que tes homies prônent, tout ça m’détraque
l’instru : un sac de frappe, j’vais lui faire plus de bleus qu’au comico
au micro j’tape, et j’sais bien que le sac rend pas les coups
j’vomi trop d’rap, c’est mal parti pour que j’emballe les foules
Les polito nous écrasent, s’en battent les couilles
C’est en bas qu’les gens braves s’entassent, et qu’en bavent les foules
Ils ont brulé les étapes, que mon flow embrase ces fous
Du poison sur mes lèvres, de ma part embrasse les tous
Mes démons dans les pattes, je leur dirai que,
si j’n’peux pas les combattre, et bien j me servirai d’eux
Machisme et sexisme, j’ai bien saisie les deux
Maintenant Aladin tabasse Jasmine, ouais l’rêve il est bleu
Trouver un bon père c’est rare, comme quand un frère s’élève
des clés se révèlent avec l'amour comme dans interstellar
Le love donne des ailes, comprends si t’en inverse les lettres
Je le répéterai à Marina jusqu’à temps qu'il me gerce les lèvres
Poète maudit, maudit car j’ai les yeux ouverts
Au milieu d’cette folie, vaut mieux garder les deux couverts
Le mal pullule et mon âme s’épuise, et se fait à l’idée
Que mes cauchemars cumulés n’seront jamais pire que la réalité
Plus de shinigami que d’anges gardiens, ça sent la fin, l’diable avance entouré d’étranges larbins
c'est déjà fini l’ami, quand l’égoïsme te ronge la main
le monde peut crever dans l’chaos, rien à foutre tant que ça dérange pas l’tiens !
Écoute à fond ce que j’hurle tout bas
ici, beaucoup de coupables, moins de coup de pouce que de coups d’bâton
J’étouffe pardon ! Laissez moi passer, dans cette foule je me sens seul, est-ce moi ou cette planète qui n’tourne pas rond ?
Parfois, j’regrette le temps de mes oeillères
envie d’chialer ou de tout niquer à chaque fois que je croise une bétaillère,
ou ces faux prédateurs, tournant la tête ailleurs,
et toi comment oses-tu me dire que ce monde ne te fait pas peur ?!
Va dire ça, à ce gamin toquant aux portes du mal
A deux ans trouvé dans la poubelle de l'orphelinat
À ce petit qui se découvre dans mes cours d écriture
Traduisant les coups de son père qui chaque soir couvre sa figure
Et ceux de sa mère, trop bien ancrée dans sa merde, oui elle en a pas l’air, mais même pas la force de crier « à l aide ! »
Cette fille anéantie, une lame glissant sur son poignet
La hantise, violée par 3 enfoirés dans son foyer
Ces mêmes pourris, qui pour une jupe la traite de pute
Mais chez eux jouissent, en scred devant des scènes de cul
Ce militant, au crâne fracassé par un condé
résistant, sa liberté arrachée, car Indompté
A ce bovin, trainé dans le couloir de la mort
Qui n’a plus comme horizon que l’humain et son coup d’Matador
Je n’crois pas qu'il soit grave d accord, en sang, proscrit, cerné
devant tant d’esprits fermés, comprends que j’claque la porte
Ma Plume s agite, quand je pense à ces millions d’innocents égorgés chaque jour au nom du plaisir gustatif !
Tâche d’être intègre, si t’es pour la justice
dis toi que t’es complice de meurtre, à chaque fois que t’achète un steak
Sombres incitations, qu'est ce qui me pousse à la création ?
Tout ce qui me détruit le plus, nourrit fortement mon inspiration
J’suis ce gosse seul, dans cette cours de récréation
Grandi, entre insultes et coups d’balais en guise d éducation
Cette réfugiée meurtrie qu'on ne laisse passer d’aucune façon
Ses enfants tués, sur leurs terre pendant l’occupation
Cette femme hurlant à l aide, avant la pénétration
Cette flamme brulant la terre, la forêt, pour la plantation
L’esclave qui mourra sans même penser un plan d’action
Cette vache s’faisant violer en pleine période de lactation
C'gamin hésitant devant ce bonbon, cett’parka sombre…
Nous sommes la pire des espèces, notre barque là sombre…
On veut se sauver ? Quand coule le navire c‘est là qu’on s’parle ?
L’homme est mauvais, c'est pas un avis c’est un constat
Envers la nature, très snob, un gamin hautin
Vois-tu, j’ai besoin d’un death-note de la taille d’un bottin
Je hais celui que j’étais avant, mon ancien moi
ce passé, et idéalement son grand ciel noir en déconstruction
Le changement n’est pas prématuré
Plein d’confusion, j’écris à la gomme sur des feuillets raturées
L’ Rap est enrageant, une terre de fous, sur c’tableau j’pose de l’engagement, la paire de couille sur l’gâteau
Et vu que les plus déterre, sont nos soeurs, nos mères
Remplace les testicules par une grosse paire d’ovaire !
Un vers pour te parler d’pilule, ses effets assez horribles
Le monde part en couille, je paye ma tournée d’vasectomie
triste période, les suivants vont vivre un tas d’drames
Époque où pour te trouver beau, t’as besoin de ton filtre Instagram
Dans ce bazar je mène ma barque mais j'ai le mal de mer
et ce qui émane de ma mine abouti en cette vague de lettres
Posté en marge, dans ce monde surmené j’enrage
Combattant pour la vie, une tête de mort sur mon étendard
dans ce de-mon le diable a donné l’pas de danse
dans la pénombre en cadence, sans latence l’homme démontre, qu’il est un démon qui ne se connait pas
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